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Publié le par SALOMON BIMANSHA

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Kinshasa  abrite  les travaux  du  sommet  de  la  CEEAC   au   palais  de la nation ,Plusieurs  délégations   de  l'afrique   sont   au  rendez-vous ,sauf   le  rwandais Kagame  et le  gabonais El Hadj  Omar  Bongo .



CEEAC

Communauté économique des États d’Afrique centrale

 

Description

 

Dans la Déclaration de Libreville de décembre 1981, les chefs d’État d’Afrique Centrale décidaient de lancer un processus de négociation sous-régional qui devait conduire à l’adoption, deux ans plus tard, du Traité instituant la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). C’est ainsi que la Communauté a été créée, le 18 octobre 1983, par les États membres de l’Union douanière et économique des États de l’Afrique Centrale (UDEAC) - Cameroun, Congo, Gabon, République Centrafricaine, Tchad, Guinée Équatoriale - et ceux de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) - Burundi, Rwanda et Congo démocratique. Les membres d’origine sont : Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Tchad. Le Rwanda s’est retiré de la Communauté en 1999 alors que l’Angola la rejoigna

 

 

Communauté Economique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC)

Fiche d’identité

 

Nom Communauté Economique des Etats d’Afrique centrale

 

Date de création 1983

 

Pays membres 11 Etats : Cameroun, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad, Congo Brazzaville, Burundi, RCA, RDC, Sao Tomé et Principe, Rwanda, Angola

 

Siège Libreville (Gabon)

 

Présidence RD Congo  Joseph Kabila 

 

 

Historique

 

Créée en 1983, la CEEAC avait à l’origine pour mandat la promotion du dialogue politique dans la région et la création d’une union douanière ainsi que l’établissement de politiques sectorielles communes.

 

 

 

Progressivement, la CEEAC s’est vue donner la responsabilité de développer des capacités de maintien de la paix et de prévention des conflits en Afrique Centrale.

 

 

 

Après la relance de ses activités décidée en 1999, elle poursuit des actions visant l’instauration d’une zone de libre échange et d’une union douanière ainsi que l’harmonisation des politiques dans d’autres domaines-clé de l’intégration (transport, communication, agriculture ...).

 

 

 

Les activités de la CEEAC semblent se concentrer dans le court terme essentiellement sur des études préparatoires : libre circulation de certaines catégories de personnes, mise en place d’un mécanisme autonome de financement des institutions ...

 

 

 

Des difficultés demeurent : problèmes de fonctionnement en interne, thèmes d’action qui évoluent lentement, mesures pour alimenter le budget et pour assurer le maintien de la paix qui doivent encore se concrétiser, pas encore de réalisations concrètes en matière d’intégration économique.

 

Objectifs

 

La CEEAC vise à atteindre une autonomie collective, à élever les niveaux de vie des populations locales et à maintenir une stabilité économique grâce à une coopération harmonieuse. Son objectif ultime est d’établir un marché commun des Etats de l’Afrique centrale.

 

 

 

Lors de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement à Malabo en 1999, quatre champs d’activités proritaires ont été identifiés. :

 

 

 

 

Développer les capacités pour maintenir paix, sécurité et stabilité, conditions essentielles à un développement économique et social

Développer une intégration physique, économique et monétaire

Développer une culture de l’intégration africaine

Mettre en place un mécanisme autonome de financement pour la CEEAC

 

 

Structure

 

Les institutions mises en place sont les suivantes :

 

 

 

 

La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement

Le Conseil des Ministres

Le Secrétariat Général (un secrétaire général élu pour 4 ans et trois secrétaires généraux adjoints)

La Cour de Justice

La Commission consultative

 

On trouve également le COPAX (Conseil de Paix et de Sécurité d’Afrique Centrale).

 

 

 

Le COPAX se compose de 3 organes techniques :

 

 

FOMAC (Force Multinationale de l’Afrique Centrale)

CDS (Conseil de Défense et de Sécurité)

MARAC (Mécanisme d’Alerte Rapide de l’Afrique Centrale)

Le COPAX a pour mission de veiller au maintien, à la consolidation et à la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique Centrale. Il constitue en particulier l’organe de préparation de décisions des chefs d’Etat relatives aux mesures de prévention, de gestion et de règlements des conflits. Le COPAX est aussi compétent pour l’aide humanitaire, en faveur notamment des déplacés et réfugiés.

 

 

 

Moments-clé

 

Septembre 1994 : les Etats de l’Afrique Centrale ont adopté un pacte de non agression, après 5 jours de réunions et de délibérations entre les experts militaires et les ministres du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Congo, de la Guinée Equatoriale, du Gabon, de Sao Tomé et de Principe, lors des assises de Yaoundé (Cameroun), avant la fin de la 5ème réunion du Comité Consultatif de l’ONU sur la Sécurité en Afrique centrale.

 

 

 

Février 1999 : lors de la conférence au sommet du conseil de sécurité permanent pour les questions de sécurité en Afrique australe, les Etats membres ont décidé de créer une organisation chargée de la promotion, de la maintenance et de la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique Centrale : le Conseil pour la Paix et la Sécurité en Afrique Centrale (COPAX).

 

 

 

2000  :

 

 un pacte d’Assitance Mutuelle entre les Etats membres de la CEEAC est établi

 

 le protocole relatif au Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX) est mis en forme

 

 le Gabon organise un exercice régional de maintien de l’ordre, " Gabon 2000 " dans le but d’augmenter les capacités des Etats membres de la CEEAC dans les champs du maintien de la paix et de la prévention des conflits et leur contrôle. Cet exercice représente une application directe du concept français RECAMP (Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix).

 

 

 

2003 : la réunion des chefs d’Etat-major a eu lieu à Brazzaville en octobre 2003. Cette réunion a abouti à la création d’une brigade de maintien de la paix, qui peut intervenir en zones d’instabilité.

 

 

 

Relations avec l’Union européenne

 

Certains membres de la CEEAC sont également membres de la CEMAC ( Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale) à laquelle appartiennent le Tchad, la République Centrafricaine, le Congo Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principe.

 

Le 24 janvier 2003 l’Union Européenne a conclu un accord financier avec CEEAC et CEMAC à condition que ces deux se fondent en une seule organisation, CEEAC ayant la responsabilité pour la paix et la sécurité dans la sous région.

 

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